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entredeuxpages
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Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
05.03.2016
Dernière mise à jour :
13.06.2021
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· Page 040 - Extrait - Témoignage. (1)
· Page 027 - Remise en question (1)
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· 27 - La remise en question
· 47 - Extrait - La prédiction.
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· BIENVENUS
· 11 - Bouquet de fleurs
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· 26 - La marque du destin.
· 003 - BALI
merci !
Par neutron0242.skyroc, le 20.09.2018
triste histoire. attention lorsque la vie se maquille par ses grands yeux aux rimel de l'enfer ... elle t'empo
Par neutron0242.skyroc, le 20.09.2018
waou! il y a de la profondeur dans ce que tu écris. depuis l'image utilisée que sur ce chapitre de ton livre.
Par neutron0242.skyroc, le 20.09.2018
Par Anonyme, le 17.09.2018
c'est parce-qu'elles sont ainsi qu'on les aime. ;-) http://entrede uxpages.center blog.net
Par entredeuxpages, le 19.08.2018
Autre témoignage, celui de Sandrine qui d’une certaine manière avait cru trouver le bonheur en unissant sa vie à celui qu’elle avait choisi pour mari. Seulement quinze ans plus tard elle ne se souvenait plus pourquoi elle avait fait ce choix pour sa vie et avec cet homme qui aujourd’hui était son mari.
Quitter le foyer familial ? Prouver qu’elle était capable de s’assumer ? Etre comme toutes ses amies du même âge : accompagnée, casée, propulsée du statut de jeune fille à celui de femme ?
Avoir l’impression d’être l’actrice de sa vie et non plus la subir ?
Pourtant, à moins de quarante ans elle se demandait ce qu’elle avait de commun avec le garçon qui était devenu son époux et le père de ses enfants.
Le goût de la fête dans les brumes des cigarettes et de l’alcool ? S'amuser, aller chez des amis ou recevoir ?
Une certaine manière oublier un peu un quotidien triste dans lequel on ne parvient plus à définir quel est le sens de notre vie, si l’on est heureux ou triste.
Elle était consciente de son désir de fuite devant une déception envahissante, terreau de la dépression.
L’aide, le partage, l’attention qu’elle s’attendait à trouver dans sa vie de couple était stérile. La sexualité était encore ce qui leur donnait l’impression d’exister à deux, parvenant chacun à combler le besoin de l’autre, mais dans un acte uniquement physique, dénué de la fusion de quelconques sentiments.
Consciente de la dérive vers laquelle ils glissaient, elle a tenté par tous les moyens de faire comprendre à son mari que la pente sur laquelle ils étaient les menait à une impasse.
Elle avait tout essayé : changer de coiffure, de couleur de cheveux, devenir plus sportive pour être encore plus jolie, redoubler d’attention pour qu’il se sente bien et aimé de sa femme. Cédant à tous ses désirs, dans l’espoir qu’il réalise qu’elle vivait à ses côtés et qu'il soit convaincu qu’ils étaient faits l’un pour l’autre jusqu’au bout de la vie. Mais rien n’avait changé malgré les pleurs, les cris, les menaces.
Il leur restait leurs enfants, désirés, aimés. Ils étaient le dérivatif à leur triste quotidien, focalisant sur eux leur seul centre d’intérêts commun qui leur permettait d’échapper faussement à la réalité de ce qu'était devenue leur vie de couple : sans âme, vide de sentiments, vide d'un réel partage les unissant, loin du prince charmant que l’on attend avec impatience de voir revenir. Sandrine avait beaucoup pleuré.
Le vernis des apparences leur permettait de donner l’impression d’être un couple : comme tous les autres finalement, ni plus ni moins.
Déçue, fatiguée de la stérilité des relations qu’elle entretenait avec son mari : ils n’échangeaient plus entre eux que des propos relatifs, à l’organisation du quotidien, à l’actualité, résumé à n'avoir plus à parler que de la pluie et du beau temps, avaient-ils eu même un jour de vrais échanges profonds ? Sandrine se sentait parfois coupable de n’avoir pas su créer ce climat de partage qui, selon ce qu'elle en pense, lie les couples qui s’aiment vraiment.
Lorsqu’elle ne culpabilisait pas, elle réalisait que son mari ne faisait rien pour alimenter leur bonheur, celui qu’un jour à l’église ils s’étaient promis le regard enflammé, le coeur plein d’une émotion qui leur laissait penser qu’ils seraient le couple le plus heureux du monde.
C’est ainsi qu’elle l'imaginait à ce moment-là.
Bien que Sandrine ait toujours eu foi en la fidélité, le constat de ce qui se passait chez elle l'a conduit à voir autrement ce que dans sa jeunesse d'épouse elle décriait dans l’infidélité des couples qu’elle rencontrait.
Un jour, se retournant sur sa vie, l’horizon de son avenir lui paraissant plus sombre encore dans la déception qui la tenaillait, Sandrine s’est laissée charmer par les beaux parleurs, ceux qui lui promettaient mieux que ce qu’elle avait vécu. Elle franchit le pas de la fidélité trahie, se rassurant en songeant qu’elle faisait tout pour éviter que son mari, que ses enfants l'apprennent. Une manière pour elle de tenter de protéger ce qui existait encore entre eux. Après tout elle était dans la normalité, ce que tout le monde vivait et faisait se disait-elle.
La vérité éclate toujours et condamne ceux qui la travestissent et trahissent l’entourage qui croit en votre honnêteté, en votre différence. Et plus dramatiquement, brise dans la psychologie des enfants l’espoir d’une vie dans l’amour.
Sandrine n’était pas plus fautive que son mari, et lui pas moins coupable de la situation et de ses actes.
Le divorce avait déchiré le couple. Les enfants avaient choisi de vivre avec leur père qui avait rencontré une jeune femme éperdument amoureuse de lui.
Sandrine faisait toujours la fête, noyant la réalité de sa vie dans les brumes sombres de l’alcool.
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